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Vatican II représente une réhabilitation pour les trois auteurs qui seront étudiés dans cette thèse. Ces théologiens, parfois associés comme artisans du renouveau théologique français au XXe siècle, ont été des théologiens suspectés et condamnés avant de devenir des théologiens au Concile et avant de voir ce renouveau entériné par l’Église. Si l’on considère le travail des théologiens, le Concile apparaît comme un évènement libérateur. La lecture des journaux conciliaires de Congar et Lubac montre que l’évènement conciliaire a créé pour les théologiens de bonnes conditions de travail et de collaboration avec l’épiscopat. La présente recherche tente de répondre à la question : La liberté du travail des théologiens était-elle une dimension menacée ou éprouvée de la condition du théologien avant Vatican II ?
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